2011 - Chapitre 5 : De Hyères vers la Corse et retour.

Publié le par BLANVILLAIN

1) du 16 au 22/08

C’est quelques jours de transition furent bien remplis, mais que ça fait du bien.

Nous revoilà dons à bord de Monblan pour quelques semaines.

Mais, tout d’abord, c’est en compagnie de mon épouse et de ses petits enfants que nous allons passer ces 4 jours. Oh rien de bien captivant en matière de navigation. Juste du Hyères-Porquerolles, soit en mouillage, soit au port comme c’est le cas aujourd’hui 19/08.

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En effet, Alexandra et Stéphane sont venus nous rejoindre, deux jours, pour fêter, entre autre, l’anniversaire de Jules : 7 ans et, c’est à bord de Monblan que cet évènement à lieu…dans le port de Porquerolles. Le léger vent de ce matin a suffit à rendre malade Alex, donc pas question d’en faire plus.

Demain, ils repartent, emmenant leur progéniture vers d’autres lieux. Nous, Liliane et moi-même, accompagnés d’un Grenoblois venu expressément faire le convoyage, nous partirons pour Calvi, participer à un pique nique organisé par mon frère Claude. La météo nous semble favorable alors osons…

21h30 plus tard, nous nous amarrons devant la plage de Calvi. La traversée fut calme, trop calme. 19h de moteur, merci Perkins.

Par contre la mer est chaude et, compte tenu de la canicule, trop chaude. Dur de se rafraichir mais que ça fait du bien…

 

Le soir du 21, une descente à terre pour manger une bonne glace et dodo ; J’ai des heures de sommeil à récupérer.

 

Le 22 au matin, Alain descend à terre afin de nous laisser en famille. Le pique nique se déroule sous une température Africaine, et la encore, la mer reste le seul lieu de rafraîchissement. Nous y retrouvons Majo et sa famille presqu’au complet, manque Florian, Estelle et sa famille au complet.

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IMGP7719_R-copie-1.jpgLe soir c’est chez Claude et Simone que nous dégustons un excellent navarin de veau, après un non moins excellent apéro.

De retour au port, impossible de joindre Alain au téléphone. C’est en bateau stop que nous reprenons pied sur Monblan. Alain nous rejoint quelques minutes plus tard. Son téléphone est tombé en panne et il attendait sur un endroit du quai.

La nuit est calme, le départ pour Propriano fixé à 8h demain matin.

 

2) du 23/08 au 2/09

 

En fait il est 7h30 ce 23 au matin lorsque nous relevons l’ancre. Cap au sud vers les Sanguinaires afin, dans un premier temps, débarquer Alain qui rejoindra, en bus, Ajaccio pour son retour sur le continent, puis, pour le reste de l’équipage, (Liliane et moi,) cap sur Propriano pour y rejoindre Sébastien et sa famille.

La mer est d’huile, Liliane est contente…. Perkins un peu moins…

Le temps nous manquant, nous jetons l’ancre dans la baie de Muru afin de nous éviter d’arriver de nuit à Propriano. Le mouillage qui nous y attend, est coincé entre des rochers, donc restons prudents.

Soirée et nuit hyper calme donc tout va bien à bord.

 

Au matin du 24 nous repartons vers notre destination finale, atteinte à 10h30. Mouillage sans problème, Sébastien et Eléa nous rejoignent rapidement à la nage.  Joli comité d’accueil…

Nous déjeunons dans leur bungalow, très sympa, dans un camping haut de gamme.

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L’après midi se déroule à la plage. Il fait très chaud et la mer est le seul endroit agréable et vivable… Cela ne  nous empêche pas de jouer au Beach Ball, entre deux bains. Puis, Monblan va servir de tremplin pour permettre, après Nicolas et Hugo, à Sébastien et Elea de nous éblouir, dans un style inimitable, de plongeons de haut vol...

La soirée sera plus calme et, c’est avec plaisir que mon fils, Elodie et Elea viennent dîner à bord. Apéro, barbecue aux chandelles.

Après le retour à terre de nos invités, une nuit calme terminera la journée.

 

Le 25, dès 8h je me lance dans le nettoyage de la coque, marquée par les traces laissées par une vedette qui s’appuya sur Monblan pour s’amarrer dans le port de Porquerolles.

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Puis direction le port de Propriano afin d’y passer le reste de la journée et la nuit suivante. Bonne occasion pour terminer le nettoyage du pont et de l’annexe, pendant que Liliane nettoie l’intérieur.

A midi, déjeuner chez Sébastien, ce soir resto offert par le skipper… et père

Que ce fut bon… suivi d’une nuit assez bonne.

 

Aujourd’hui vendredi 26/08, après quelques courses, nous partons accompagnés d’un mousse : Eléa.

Destination Cargèse. La météo est bonne, la mer plate, mais ça ne doit pas durer selon les messages radios reçus au cours de la journée. Un gros coup de vent est annoncé pour cette nuit et demain.

Nous devons réussir à rentrer dans le port de Cargèse. Cela ne se fera qu’après la fermeture des pompes mais ordre nous est donné de quitter l’emplacement dès 8h30 demain… Nous verrons selon le vent.

Et le vent s’est levé dans la nuit.

Vers 23h30, un voilier, au mouillage, se décide de rentrer au port et s’amarrer à coté de nous. Il me heurte sans dommage apparent… mais la nuit s’annonce chaude et mouvementée.

Trois fois dans la nuit, je vérifie mes amarres, mes défenses, ça souffle et ça bouge, mais ça tient.

 

Au matin du 27, bonne nouvelle, Monblan peut rester pour la journée et la nuit suivante. Nous pouvons donc quitter le bord et partir visiter le village de Cargèse, sous un soleil de plomb.

 

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A 15h, Sébastien vient récupérer sa progéniture car nous ne sommes pas sûr de pouvoir nous amarrer près de Porto compte tenu du vent et de la houle.

Et nous avons eu raison.

En effet le 28, nous quittons Cargèse avec un vent d’est et une forte houle.

Dans la baie de Porto, si le vent est calme, la houle nous incitent à jeter l’ancre devant la marina di é Calanche.

Le temps de déjeuner, relativement au calme, et le vent plus la houle viennent rendre ce mouillage inconfortable.

Force pour Monblan de quitter cet endroit et de fuir vers la Scandola.

De plus, les ennuis pour Monblan continuent. Depuis plusieurs jours, une fumée grise, blanchâtre, s’échappait avec l’eau de mer.

Depuis ce matin, en plus, je dois rajouter, un début de surchauffe du moteur. Rien de grave, mais la température est au delà de la normale et encore, en restant en régime bas. En y regardant de plus près, peu d’eau s’évacuait en mer…

Nous stoppons dans la Scandola. Je contrôle le filtre eau de mer, la turbine de pompe à eau. Rien à signaler. Par contre aucun réseau téléphonique. Donc difficile de rester la sans contact avec un mécanicien.

Décision de repartir vers Galéria à une heure de navigation.

Mais la météo, la houle en décide autrement.

Trois heure plus tard, on mouille derrière la Révellata.

Mouillage calme et bienvenu. Claude se charge de me trouver le mécano diéséliste.

Lundi 29 aout et 45 mn après avoir quitté notre mouillage, Claude nous donne le contact pour joindre le mécano.

Rendez vous est prit dans la darse du port de Calvi.

Les premiers examens, les mêmes que ceux que j’avais effectué la veille, ne donnent rien. Même le nettoyage du l’échangeur thermique n’apporte aucune solution au problème.

On quitte la darse pour un emplacement « durable » car le mécano pense au coude d’échappement qui serait percé. Les gaz d’échappement remonteraient dans le circuit d’eau en créant une surpression, limitant ainsi le débit.

Aussitôt dit aussitôt démonté. Diagnostique cohérant et qui s’avère vrai.

Pièce en commande, délai deux jours. Le vent se lève, on est au port et donc à l’abri. Reste le point financier : 800€ au minimum. Quelle mauvaise année pour Monblan et mon portefeuille…

Malheureusement, la journée du 30 n’apporte pas la pièce, pourtant envoyée en Chronopost.

De plus, Liliane quitte le bateau pour rejoindre le continent. C’est dur de rester seul. On s’habitue à la présence de sa femme à bord…Bon retour.

 

3) du 2 au 10/09

 

Liliane partie, mes équipier(e)s arrivent, la pièce aussi.

Le mécano remet tout en place. Les essais s’avèrent concluant pour lui, mais je reste septique. Je trouve que l’eau ne s’écoule qu’en faible quantité… On en reste la.

Je profite de l’attente de l’arrivée du dernier équipier, pour changer le joint spi de la pompe à eau du générateur.

Mais, une fois remontée, fuite d’eau et d’huile…Galère. Le générateur attendra pour remise en service.

L’arrivée de Lionel, le 3 au soir, complète mon équipe pour cette semaine. L’orage qui menaçait éclate en un joli feu d’artifice… Il pleut.

Le 4/09 à 8h, en route pour le cap corse. Le vent annoncé ne nous permet pas de rejoindre Ajaccio par l’ouest. Nous optons donc pour faire le tour de l’ile par l’est.

Mais après une heure de navigation, je constate que le moteur chauffe toujours et que l’eau rejetée à la mer est de faible quantité.

Le demi-tour s’impose. Retour à Calvi.

Je me lance dans le démontage des durites en amont de la pompe à eau. Toute la partie aval à déjà été contrôlé.

Et je trouve la panne. Le coude d’une durite est bouché par du calcaire. C’est celui situé à la sortie de l’embrayage.IMGP7781R-copie-1.jpg

Les essais moteur me laissent voir l’eau couler en quantité plus normale. Ouf

La pompe à eau du générateur est redémontée pour être remise à Claude qui la remettra, demain, au mécano pour effectuer le colmatage des fuites, il y a une brasure à faire.

Je la récupérerai à mon retour, vers le 14/09, avant de rejoindre le continent.

Pas de générateur, de toute façon je ne l’utilise qu’exceptionnellement.

Le temps est à la pluie. La France bat l’Italie en Basket et fait deuxième au relais du 200m du championnat du monde.

Demain, lundi, re-départ vers le cap Corse. La météo nous y oblige.

 

Mais la météo fait ce quelle veut. Et le vent souffle de plus belle. Nous restons donc à Calvi mais, pour nous obliger à bouger, nous prenons l’autorail pour aller nous balader à l’île Rousse.

Claude n’arrive pas à joindre le mécano pour la pompe du générateur.

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A notre retour, j’essaie de mon coté. Je tombe toujours sur sa messagerie…

Le temps de mardi semble favoriser un départ… On avisera en temps utile.

La nuit de lundi à mardi, le vent n’a pas cessé de souffler…

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Mais on se décide de quitter Calvi vers 9h en espérant rejoindre un mouillage abrité avant la nuit…

Passé La Revelata, on se prend des vagues et du vent mais c’était prévu.

En tirant deux grands bords on arrive à la Scandola et puis, plus rien ou très peu.

C’est donc, au moteur, que nous rejoignons Cargèse ou nous pouvons voir la France faire match nul avec la Roumanie…

Puis, le 7/09, nous attendons toute la matinée que le vent se lève. Ce qui, vers 14h, nous permet de quitter ce port et nous diriger vers Ajaccio.

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Malheureusement, passé le cap Feno, plus rien, que de la houle et assez forte. La météo annonce un coup de vent pour cette nuit.

C’est donc à l’anse de ste Barbe que nous prenons une bouée tout en admirant un coucher de soleil digne des Sanguinaires…

Pas de vent, nuit calme, mais que faire le matin du 8 ??? A pied, nous partons voir la tour génoise de Isolella puis baignade. La météo s’est encore « planté »…Mes équipiers, veulent faire de la voile pas du moteur…

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Demain cap sur Ajaccio pour un changement d’équipage.

Mais la journée n’est pas finie et une ballade au village de Porticcio va meublée l’après midi.

Nuit calme tout comme la matinée du 9 ou nous allons mouiller l’ancre devant le port de Ornano. Le vent se lève, mon équipage part se promener en ville, je garde Monblan.

La nuit du 9 au 10/09 est tout aussi calme et  dans la matinée du 10 nous pouvons rejoindre le port de Rossi ou une place nous attendait.

Lavage du bateau et du linge puis, accueil du nouvel équipage qui arrive de… Taverna. Il ne manque qu’un équipier qui arrivera ce soir par avion.

Demain début de la remontée vers Calvi.

 

10 au 17/09

 

 

 

 

Voila, l’équipage est au complet à 20h ce samedi 10/09. Dîner de cotes de porc et de purée puis dodo…

Après un petit tour dans Ajaccio le dimanche matin, nous partons sur les Sanguinaires à 10h30. Après y avoir jeté l’ancre, baignade pour tout le monde et déjeuner en attendant que le vent se lève un  peu.

Puis, faute de mieux, nous repartons à la voile, en tirant des bords en direction de Cargèse. Vers 17h, il restait 8nm à faire mais le vent tombe et, Perkins, prend le relais.

Nous mouillons devant la plage de Menasina. Nuit assez calme en dehors du ronfleur dormant dans le carré…

Au matin du 12, nous allons dans le port de Cargèse pour un léger ravitaillement. Le temps est calme, pas de vent.

 

 

 

L’anniversaire du skipper propriétaire se fera, pour la 6ème année, dans la plus stricte intimité !!!

A 10h30 nous quittons Cargèse pour Piana.

L’ancre est jetée au pied des falaises et mon équipage part, aussitôt, visiter les grottes. Un léger vent se lève du sud ouest.

Après le déjeuner, direction la  Scandola, ou nous prenons le temps de regarder et d’admirer ces falaises sauvages. Pour la nuit, nous jetons l’ancre devant Galéria

IMGP7813_R.jpgIMGP7817_R.jpgAprès une visite rapide du village et un repas sympa, comme d’habitude, dodo

Au matin du 13 nous repartons pour la baie de Ciovani ou nous passons le reste de la journée à se baigner et longue promenade sur la plage. Le peu de monde ne nous gênait pas!!.

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Puis le 14, direction et amarrage dans le port de Calvi. Déjeuner à bord, ensuite nos amis Christiane et Gérard descendent pour rejoindre leur village au sud de Taverna.

IMGP7833_R.jpgIMGP7839_R.jpgC’est à 4 que nous repartons pour traverser, direction st Raphaël, Dominique y a son bateau.

Il devra faire le voyage inverse, car il hivernera à… Taverna.

A peine avons-nous quitté Calvi que le spectacle commençait :

On ne restait jamais plus de dix minutes sans voir soit des dauphins, soit des baleines et cela dura jusqu’à la nuit tombée. De plus nous avons une mer plate comme un lac, éclairée par une pleine lune, grandiose.

Monblan glisse à 5,5 nm, perkins assurant la totalité du travail.

A 9h le 15 nous nous amarrons au port de Santa Luccia. Dominique nous invite à boire le café a bord de son océanis 370, puis à 10h30, nous repartons, à 3, vers Hyères. Le vent est toujours absent donc, la mer aussi calme.

En fait, nous déposons l’ancre devant le port de Porquerolles ou nous retrouvons Magic, un maramu rencontré à Taverna et qui va hiverner, également, à Gruissan.

Apéritif en commun, puis, chacun chez soi pour dîner. L’équipage de Monblan termine par une glace dans le port.

Nuit hyper calme, mais fraîche avec beaucoup de rosée au matin.

A 9h le 16, nous nous amarrons dans le port d’Hyères pour voir le mécano. Perkins me posant quelques soucis depuis un certain temps. Rien de grave selon lui. Une consultation plus complète est à envisager au printemps avec immobilisation du bateau 3 a 4 jours. Nous en reparlerons en temps voulu.

L’équipage procède au nettoyage, moi la lessive et les formalités.

A midi, dernier déjeuner en commun, au resto, offert par Etienne et Daniel. Mille mercis à eux.

 

Publié dans Eté 2011

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